Nostalgie de la puissance d'un côté / Nostalgie de la liberté de l'autre...

Beaucoup de peuples sur cette terre vivent dans la nostalgie de leur gloire passée, de leur puissant empire perdu... Ces peuples généralement vantent les mérites de la pacification du territoire qu'ils avaient conquis et de la civilisation dont le monde aurait bénéficié grâce à eux. Par certains côtés les beaux restes qui subsistent de cette expansion pourraient nous faire admirer le passé des conquérants... Mais il ne faut surtout pas oublier : 1. Un peuple conquis est toujours un peuple soumis. 2.Un peuple soumis est humilié en permanence directement et indirectement. 3. A cette humiliation s'ajoute la persécution quand ce peuple refuse d'être humilié. 4. Si la persécution ne suffit pas à écraser l'énergie de ce peuple, elle peut se poursuivre en génocide...

La nostalgie de la liberté disparue est d'un autre ordre...
Ce blog veut témoigner pour Chypre. Il se composera d'articles glanés ci et là sur le web soit en français soit que j'aurais traduits Puissent les lecteurs francophones en prendre connaissance !
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Dans le Village de Kakopetria église Agia Theotokos


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Chypre… Athènes et Ankara dans l'impasse

Plus de 40 ans après la partition de Chypre, les négociations entre Athènes et Ankara dans l'impasse

Plus de 40 ans après la partition de Chypre, les négociations entre Athènes et Ankara dans l'impasse
Lors des négociations qui se sont tenues à Genève sur la réunification de l'île, le chef de la diplomatie grecque, Nikos Kotzias, a appelé la Turquie à en finir avec «l'occupation» de la partie nord de l'île. Ankara refuse tout retrait définitif. 
«Une solution juste du problème chypriote signifie avant tout d'en finir avec les causes qui l'ont provoqué, c'est-à-dire l'occupation, la présence de troupes d'occupation et l'existence d'un système de garanties qui a été violé», a déclaré le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Kotzias. Il a tenu ces propos devant la presse grecque à Genève, à l'issue de négociations qui s'y déroulaient pour tenter de réunifier l'île de Chypre, divisée entre communautés grecque et turque depuis 42 ans. 



«Notre position reste [...] le règlement du retrait de l'armée turque», a pour sa part déclaré le président chypriote Nicos Anastasiades, en référence aux quelque 30 000 soldats stationnés dans la partie nord de l'île depuis 1974.
Achevée vendredi 13 janvier sans solution, la conférence de Genève avait réuni autour des parties chypriotes les puissances «garantes» de l'île depuis son indépendance : la Grèce, la Turquie et le Royaume-Uni, ex-puissance coloniale. 
L'enjeu était de discuter de la sécurité d'une île réunifiée, membre de l'Union européenne. 
Avant l'ouverture de cette réunion, Athènes avait rappelé qu'elle s'opposait à tout droit d'intervention unilatérale pour un pays tiers et réclamait un cadre pour le retrait progressif des troupes turques.   

Hors de question pour Erdogan de retirer ses troupes de Chypre

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait quant à lui précédemment réaffirmé que le retrait total des troupes turques de Chypre était «hors de question» pour Ankara. Il a également évoqué des différends sur la présidence tournante d’une Chypre fédérale divisée en deux entités – grecque et turque – jugeant «inacceptable» que les Grecs assurent la présidence pendant quatre mandats contre un seul pour les Turcs.
Selon lui, l’idée avait été émise d’accorder deux mandats aux Grecs pour chaque mandat turc : «Ça, c’est juste. Si nous voulons une paix juste et globale, c’est ainsi qu’il faut procéder», avait-il martelé. Indiquant qu’Ankara n’était pas d’humeur à faire des concessions, il a ajouté : «A part ça, nous leur avons dit [à Genève] que personne ne devait rien attendre de nous.» 
Chypre est divisée depuis que l'armée turque a envahi en 1974 la partie nord de l'île en réaction à un coup d'Etat visant à rattacher le pays à la Grèce et qui inquiétait la minorité turcophone de l'île.
Depuis, la République de Chypre, membre de l'UE depuis 2004, n'exerce son autorité que sur la partie sud de l'île, où vivent les Chypriotes grecs. Les Chypriotes turcs habitent dans le nord, où une République turque de Chypre du Nord (RTCN) autoproclamée n'est reconnue que par Ankara.
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L’avenir de Chypre se joue à Genève cette semaine


Le président de la République de Chypre, Nicos Anastasiades et l’émissaire de l’ONU Espen Barth Eide, ancien ministre norvégien des Affaires étrangères, à leur arrivée à l'ONU le 9 janvier 2017. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Le président de la République de Chypre, Nicos Anastasiades et l’émissaire de l’ONU Espen Barth Eide, ancien ministre norvégien des Affaires étrangères, à leur arrivée à l'ONU le 9 janvier 2017. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) 
Le président de la République de Chypre, Nicos Anastasiades, et le dirigeant chypriote turc Mustafa Akinci affichaient tous les deux un large sourire à leur arrivée lundi matin au Palais des Nations. Les deux dirigeants ont entamé un marathon diplomatique pour essayer de trouver un accord sur la réunification de l’île, scindée en deux depuis plus de quarante ans. L’ONU, qui joue les facilitateurs, faisait preuve, à l’ouverture de ces pourparlers, d’un optimisme prudent.
«Les dirigeants montrent beaucoup de courage, beaucoup de volonté. Cela va être difficile, mais pas impossible. Nous sommes à un moment de vérité», a déclaré l’émissaire de l’ONU Espen Barth Eide, ancien ministre norvégien des Affaires étrangères. Le diplomate n’a pas caché que l’engagement en coulisse de la Turquie, de la Grèce et de la Grande-Bretagne pourrait jouer un rôle déterminant. Les discussions continuent d’achopper sur des points sensibles. Les deux délégations chypriotes ont démarré leurs entretiens en abordant la question du nombre de Chypriotes grecs qui sont fondés à réclamer une propriété dans la partie nord de l’île après l’invasion turque en 1974.
A la différence des précédentes rencontres, qui s’étaient achevées sans résultat, les deux parties ont devant elles une liste resserrée des points qui font toujours blocage. Le plan de travail établi pour la semaine, avec la tenue jeudi d’une conférence internationale, laisse supposer que d’un côté comme de l’autre on n’exclut pas d’arriver à un accord «historique». Même si elle soulève un vent de colère et d’indignation parmi les défenseurs des droits de l’homme, la participation du président turc à un ultime round de discussions consacré aux questions de sécurité est toujours dans l’air. Recep Tayyip Erdogan doit venir retrouver le premier ministre grec, Alexis Tsipras, et la première ministre britannique, Theresa May. Il est peu vraisemblable qu’il ait prévu de se déplacer pour entériner un échec.
La pression mise sur les épaules de Nicos Anastasiades et Mustafa Akinci est énorme. L’Union européenne – dont Chypre est membre – a annoncé que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et la cheffe de la politique étrangère de l’UE, Federica Mogherini, allaient également se rendre jeudi à Genève. Antonio Guterres est également annoncé. Le Portugais, qui occupe depuis quelques jours seulement le poste de secrétaire général de l’ONU, va y faire son baptême du feu. A la veille de la reprise des pourparlers, il a exprimé l’espoir que «toutes les parties démontreraient la créativité nécessaire à la recherche de solutions innovantes». 
Selon Espen Barth Eide, l’enjeu sécuritaire dépasse les seuls aspects liés au partage de l’île. «Un accord améliorerait d’autres dynamiques dans la région, notamment en Syrie», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Une analyse que partagerait son homologue sur la Syrie, Staffan de Mistura.
(TDG)(Créé: 09.01.2017, 18h25) Read More!