Nostalgie de la puissance d'un côté / Nostalgie de la liberté de l'autre...

Beaucoup de peuples sur cette terre vivent dans la nostalgie de leur gloire passée, de leur puissant empire perdu... Ces peuples généralement vantent les mérites de la pacification du territoire qu'ils avaient conquis et de la civilisation dont le monde aurait bénéficié grâce à eux. Par certains côtés les beaux restes qui subsistent de cette expansion pourraient nous faire admirer le passé des conquérants... Mais il ne faut surtout pas oublier : 1. Un peuple conquis est toujours un peuple soumis. 2.Un peuple soumis est humilié en permanence directement et indirectement. 3. A cette humiliation s'ajoute la persécution quand ce peuple refuse d'être humilié. 4. Si la persécution ne suffit pas à écraser l'énergie de ce peuple, elle peut se poursuivre en génocide...

La nostalgie de la liberté disparue est d'un autre ordre...
Ce blog veut témoigner pour Chypre. Il se composera d'articles glanés ci et là sur le web soit en français soit que j'aurais traduits Puissent les lecteurs francophones en prendre connaissance !
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VIE de ST MAMAS

Le 2 septembre
jour de la fête de St Mamas est passé... 
mais on ne saurait commencer un tel blog sans raconter la vie du saint patron de l'île sous la protection duquel je place aussi ce blog.





Tropaire de Saint Mamas Ton 3

Ton Martyr, Seigneur, dans sa lutte courageuse pour Toi

 a reçu le prix des couronnes de l'incorruptibilité
 et la vie de Toi, notre Dieu immortel.
 Possédant Ta force, il défit les tyrans 
et détruisit entièrement  la débile présomption des démons. 
Ô Christ Dieu, par ses prières, sauve nos âmes, car tu es miséricordieux. 

Kontakion du ton 3


Avec le bâton pastoral que Dieu t'a donné, ô grand saint martyr,

 conduis-nous, nous ton peuple maintenant,
 dans de verts et vivifiants pâturages.
  Avec la puissance divine 
 écrase rapidement les bêtes sauvages invisibles
et place-les sous les pieds de ceux qui te louent avec dévotion,
 car dans les dangers nous t'avons tous, toi, O Mamas,
 notre fervent appui et notre protecteur. 


"Saint Mamas était originaire de Gangres en Paphlagonie (Asie-Mi­neure). Ses parents, Théodote et Rufine étaient de fidèles chrétiens et des confesseurs de la foi. Ils furent capturés par les païens et emprisonnés, car ils refusaient de renier le Christ. C'est dans le cachot même que Mamas vit le jour en 260. Or ses deux parents trouvèrent la mort en prison, et le petit orphelin fut adopté par une pieuse femme du nom d'Ammiane. Comme en balbutiant il appelait souvent sa mère adoptive, on le surnomma Mamas.

Parvenu à l'âge de quinze ans, Mamas fut à son tour capturé par les troupes impériales pour avoir refusé de sacrifier aux idoles, conformément aux saintes prescriptions que lui avait laissées Ammiane avant de mourir, et pour avoir entraîné ses compagnons à suivre son vaillant exemple. Il fut d'abord livré à Démocrite, le gouverneur de Césarée de Cappadoce, puis il comparut devant l'empereur Aurélien lui-même. Le tyran essaya d'abord de convaincre le jeune et fragile garçon par des paroles doucereuses et flatteuses; mais il trouva l'âme de Mamas plus solide que le diamant et plus brûlante de zèle divin que la fournaise la plus ardente. Aurélien se prit alors de colère de voir ainsi un enfant lui tenir tête, à lui le souverain de la plus grande partie du monde. Il le livra à de cruelles tortures: fouets, coups, bastonnades. Pensant que la souffrance avait vaincu Mamas, il lui dit: - «Dis seulement que tu as sacrifié aux idoles et cela suffit pour que je te libère».

Mamas répondit: - «Ni du cœur, ni même des lèvres, je ne renierai le Christ mon Sauveur, ô Empereur: je te remercie au contraire de me permettre par ces supplices d'aimer davantage et de m'unir au Christ mon Roi, qui a souffert pour mon salut». On lui brûla ensuite tout le corps avec des torches allumées, on lui frappa les membres à coups de pierres, puis on le jeta à la mer après lui avoir attaché une lourde boule de plomb au cou. Mais il fut miraculeusement délivré par un ange de Dieu, qui le transporta sur une haute montagne surplombant la ville de Césarée. Il vécut là, en glorifiant Dieu par la prière ininterrompue, en compagnie de bêtes sauvages qui lui offraient leur lait en nourriture. Quelque temps plus tard, fortifié par un signe divin, il descendit de lui-même se livrer à Alexandre, le nouveau gouverneur de Cappadoce. Il fut soumis à de nouvelles tortures, qui n'eurent pour seul effet que de montrer avec plus d'éclat la présence de la grâce de Dieu dans son âme et dans son corps. On le jeta dans une fournaise ardente, où il resta, tel les trois enfants hébreux dans la fournaise de Babylone, à chanter la gloire de Dieu, protégé de la morsure des flammes par une rosée divine. Finalement, les soldats lui percèrent les entrailles avec une fourche, et Mamas trouva la force de sortir de la ville avant de rendre son âme à Dieu. On entendit alors une voix venue d’en haut qui appelait le saint à venir se reposer de ses labeurs dans les demeures éternelles."


 (Extrait du Synaxaire, vies des saints de l'Église Orthodoxe, adaptation française par Macaire, Moine de Simonos-Petra de la Sainte Montagne dont on peut se procurer la nouvelle édition auprès des trois monastères français dépendant du monastère du Mont Athos (St Antoine, Solan et Terrasson)

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