Nostalgie de la puissance d'un côté / Nostalgie de la liberté de l'autre...

Beaucoup de peuples sur cette terre vivent dans la nostalgie de leur gloire passée, de leur puissant empire perdu... Ces peuples généralement vantent les mérites de la pacification du territoire qu'ils avaient conquis et de la civilisation dont le monde aurait bénéficié grâce à eux. Par certains côtés les beaux restes qui subsistent de cette expansion pourraient nous faire admirer le passé des conquérants... Mais il ne faut surtout pas oublier : 1. Un peuple conquis est toujours un peuple soumis. 2.Un peuple soumis est humilié en permanence directement et indirectement. 3. A cette humiliation s'ajoute la persécution quand ce peuple refuse d'être humilié. 4. Si la persécution ne suffit pas à écraser l'énergie de ce peuple, elle peut se poursuivre en génocide...

La nostalgie de la liberté disparue est d'un autre ordre...
Ce blog veut témoigner pour Chypre. Il se composera d'articles glanés ci et là sur le web soit en français soit que j'aurais traduits Puissent les lecteurs francophones en prendre connaissance !
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Au LOUVRE : CHYPRE entre BYZANCE et l'OCCIDENT




Cette exposition se propose de retracer l’histoire artistique singulière de Chypre depuis le IVe siècle, date de la fondation de Constantinople et du triomphe de la religion chrétienne dans tout l’Empire romain, jusqu’à la conquête de l’île par les Turcs en 1571.

L’île de Chypre, aux portes de l’Orient, est d’abord jusqu’au VIIe siècle une riche province de l’Empire byzantin, puis se situe jusqu’au Xe siècle au coeur de la lutte entre Arabes et Byzantins. En 965, elle redevient pleinement byzantine pour deux siècles. Conquise par Richard Coeur de Lion en 1191, à l’issue de la troisième croisade, elle échoit, l’année suivante aux Lusignan, qui y fondent un royaume, lui-même cédé en 1489 aux Vénitiens. Chypre est alors l’un des joyaux de la Sérénissime, jusqu’à la conquête turque de 1571.

Jannic Durand, conservateur général, adjoint au directeur du département des Objets d’art du musée du Louvre

L’exposition, complétée par un « dossier » du département des Sculptures sur l’archéologue et historien de l’art Camille Enlart, rassemble pour la première fois des oeuvres d’une dizaine de musées chypriotes, des collections de l’évêché de Nicosie et de plusieurs autres. S’y ajoutent des prêts extérieurs importants provenant des collections publiques françaises, italiennes, américaines, hongroises et britanniques. On y trouvera des éclairages successifs sur chacune des grandes périodes de l’histoire médiévale contrastée de Chypre, tour à tour byzantine, latine, gothique et vénitienne, mais traversée d’un bout à l’autre par la force de l’héritage byzantin.



À l’occasion de l’exposition « Chypre entre Byzance et l’Occident », le département des Sculptures présente dans sa salle d’actualité un éclairage particulier sur le rôle des Français en Chypre.
Tout au long du XIXe siècle, de nombreux voyageurs français se sont succédé sur l’île et ont pris une part importante à la redécouverte de son patrimoine, notamment pour les œuvres de l’époque médiévale, moment où Chypre a entretenu des liens privilégiés avec la France. Mais c’est indiscutablement Camille Enlart qui a joué le rôle le plus important. En quelques séjours, il réussit à parcourir d’innombrables sites et publia en 1899 une synthèse encore irremplaçable sur l’art du Moyen Âge et de la Renaissance en Chypre. De plus, il a donné puis légué à de nombreuses institutions françaises des œuvres issues de ses recherches chypriotes ainsi que des relevés ou des photographies exécutés lors de ses missions.

Commissaire(s) :
Pierre-Yves Le Pogam, musée du Louvre, département des Sculptures


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