Nostalgie de la puissance d'un côté / Nostalgie de la liberté de l'autre...

Beaucoup de peuples sur cette terre vivent dans la nostalgie de leur gloire passée, de leur puissant empire perdu... Ces peuples généralement vantent les mérites de la pacification du territoire qu'ils avaient conquis et de la civilisation dont le monde aurait bénéficié grâce à eux. Par certains côtés les beaux restes qui subsistent de cette expansion pourraient nous faire admirer le passé des conquérants... Mais il ne faut surtout pas oublier : 1. Un peuple conquis est toujours un peuple soumis. 2.Un peuple soumis est humilié en permanence directement et indirectement. 3. A cette humiliation s'ajoute la persécution quand ce peuple refuse d'être humilié. 4. Si la persécution ne suffit pas à écraser l'énergie de ce peuple, elle peut se poursuivre en génocide...

La nostalgie de la liberté disparue est d'un autre ordre...
Ce blog veut témoigner pour Chypre. Il se composera d'articles glanés ci et là sur le web soit en français soit que j'aurais traduits Puissent les lecteurs francophones en prendre connaissance !
____________________________________________

Le monastère Stavrovouni sur l'Olympe à Chypre


Le monastère Stavrovouni est très différent de tout le reste des monastères à Chypre, car il a toujours été un lieu privilégié d'isolement pour la prière des moines ermites ; par ailleurs il suit la règle monastique très stricte de Saint Basile le Grand. C’est ainsi que Stavrovouni est le seul monastère qui suit le style de vie monastique athonite à Chypre et il est également le seul monastère de l'île qui est Avaton ce qui signifie que comme au mont Athos, les femmes n’y sont pas autorisées. De par son mode de vie érémitique et sa stricte observance, ce monastère n'a pas l'opulence du monde et la majesté que l’on connaît à d'autres monastères de Chypre.
Dans l’Antiquité, à l'endroit où se trouve aujourd'hui le monastère de Stavronouni, il y avait un temple grec dédié à Zeus.



La montagne sur laquelle avait été édifié ce temple portait d’ailleurs le nom d’Olympe comme le mont Olympe qui est le pic des Monts Troodos avec lequel il ne doit pas être confondu.


Stavrovouni signifie Montagne de la (Sainte) Croix, et tandis que le monastère lui-même fut construit en 327 après JC, le nom Stavronouni est apparu de nombreux siècles plus tard, durant la domination franque (1192-1489) ceci étant dû au fait que le monastère possédait une relique religieuse particulièrement importante puisque c’était un morceau de la Sainte Croix offert au monastère par Sainte Hélène elle-même.


Selon la tradition, Sainte Hélène, mère de Constantin le Grand, passait par Chypre en rentrant de la Terre Sainte, où elle avait trouvé la Croix du Christ. À Chypre, la croix disparut mystérieusement et réapparut au sommet de l'Olympe, à Stavrovouni qui n’était alors connu que comme lieu du temple païen dédié à Zeus.. La Sainte Croix fut miraculeusement découvert après que Sainte Hélène eût une vision dans un rêve qui lui indiquait la Croix cachée mais également lui donnait la mission de construire un monastère par-dessus le temple. Après ce prodige, Sainte-Hélène fit construire le monastère et lui consacra une partie de la relique sacrée avec pour objectif d'éloigner les mauvais esprits et de guérir toute maladie.

 
Il a été rapporté que cette croix était perçue comme un météorite, car elle n'était pas plantée dans le sol, mais suspendue dans le vide. Dans sa longue histoire, Stavrovouni est passé par une période de grande pauvreté et d’épreuves causées par les invasions de l’île par des étrangers les plus variées. De nos jours, la Sainte-Croix n'est plus là et personne ne sait ce qu'il est en advenu. La seule relique qui a été préservée jusqu'à nos jours est une croix d'argent dans laquelle est inséré un minuscule morceau de la Sainte Croix. C’est la seule relique qui est encore conservée dans Stavrovouni.


(version française par Maxime Le minime)

Share this post!

Bookmark and Share

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire