Mars 1946. La France meurtrie mais victorieuse panse ses blessures. Partout il faut reconstruire. Des maisons, des ponts, des édifices... Les gouvernements et les chefs d’état se succèdent comme des médecins au chevet d’un malade. Le bonheur est à conquérir, la vie à réinventer, on travaille, on fait des projets, on sème du blé dans les campagnes...
Dimitri et Stavro débarquent à Marseille par un de ces soirs pleins de promesses. Direction : Port de Bouc, un petit port de construction navale au bord de la Méditerranée.
Des souvenirs de déchirure, d’exil, dont on parle peu de peur de se perdre, un quotidien où il faut lutter encore, contre soi et les autres, pour s’intégrer, trouver sa place, un futur qu’on imagine ailleurs, là-bas, sur cette terre dont chaque jour les éloigne un peu plus, un futur qui se dérobe lorsqu’on n’a plus de pays...
Mais l’espoir s’impose dans cette France victorieuse…
Hélène POLYDOROS aborde avec pudeur, sans donner à voir mais à entendre, la thématique de l’immigration vécue comme un exil lorsque le retour au pays n’est pas possible.
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