Nostalgie de la puissance d'un côté / Nostalgie de la liberté de l'autre...
Beaucoup de peuples sur cette terre vivent dans la nostalgie de leur gloire passée, de leur puissant empire perdu... Ces peuples généralement vantent les mérites de la pacification du territoire qu'ils avaient conquis et de la civilisation dont le monde aurait bénéficié grâce à eux. Par certains côtés les beaux restes qui subsistent de cette expansion pourraient nous faire admirer le passé des conquérants... Mais il ne faut surtout pas oublier : 1. Un peuple conquis est toujours un peuple soumis. 2.Un peuple soumis est humilié en permanence directement et indirectement. 3. A cette humiliation s'ajoute la persécution quand ce peuple refuse d'être humilié. 4. Si la persécution ne suffit pas à écraser l'énergie de ce peuple, elle peut se poursuivre en génocide...
La nostalgie de la liberté disparue est d'un autre ordre...
Ce blog veut témoigner pour Chypre. Il se composera d'articles glanés ci et là sur le web soit en français soit que j'aurais traduits Puissent les lecteurs francophones en prendre connaissance !
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sur le blog orthodoxie.com Communiqué du Saint-Synode de l’Église orthodoxe de Chypre au sujet de la crise économique
Publié par
Maxime le minime
jeudi 4 avril 2013
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« Le Saint-Synode de l’Église de Chypre
s’est réuni ce jour, le 2 avril 2013 en assemblée extraordinaire, sous
la présidence de S.B. l’archevêque Chrysostome, et a traité
exclusivement de la crise économique que traverse notre patrie, puis a étudié les différentes façons
d’assister son plérôme éprouvé. Cette crise est en premier lieu éthique
et spirituelle. La crise économique est venue comme conséquence de
notre isolement de Dieu et notre attachement à ce qui est matériel. Le
Saint-Synode appelle en conséquence les fidèles du Christ au réveil
spirituel, au repentir, à la vigilance, à la prière continuelle, car on
ne fait pas uniquement face à la crise par des mesures économiques. Le
Saint-Synode a accepté la proposition du métropolite de Kykkos
Nicéphore : dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril, sera
célébrée une vigile nocturne au monastère de Kykkos, présidée par sa
Béatitude l’archevêque, assisté des membres du Saint-Synode. Les fidèles
sont appelés à y venir nombreux.
Parallèlement, le Saint-Synode a condamné, avec dégoût, les actes
immoraux de nombreux responsables des sphères gouvernementales,
politiques et bancaires qui, agissant en fonction de leurs intérêts
propres, ont conduit l’économie du pays à son lamentable niveau actuel.
Le Saint-Synode appelle tous ceux qui prennent conscience du dommage
subi par leurs semblables et aussi par notre patrie, dont ils ont ruiné
la dignité, à réparer en actes le mal qu’ils ont commis. Ce n’est pas
seulement le jugement divin qui est inexorable, et qui déclare : « Il a
aimé la malédiction, elle viendra sur lui » (Psaume 108,17), mais la
justice humaine doit aussi être accomplie pour satisfaire le sens de la
justice dans le peuple.
Le Saint-Synode a abordé également la question de l’attitude des
partenaires européens de Chypre qui, non seulement n’ont pas montré la
solidarité nécessaire ou, au moins, de la compréhension, mais ont
manifesté au contraire une hostilité inattendue et un esprit de
vengeance sans précédent à notre égard. Il est maintenant devenu évident
que chaque pays de l’Union européenne poursuit ses intérêts, sans se
préoccuper des méthodes et des moyens pour y parvenir. Au train où vont
les choses, il y a un danger visible et palpable
que ces pays prennent le contrôle de nos ressources énergétiques et
exercent des pressions pour nous imposer une solution inacceptable au
sujet de notre problème national [c’est-à-dire le contentieux avec les
Turcs, ndt]. Le Saint-Synode, s’exprimant pour tout le peuple chypriote,
pour ses fidèles, déclare à tous ceux qui espèrent que les difficultés
économiques nous contraindront à des concessions dans le cadre de la
juste solution que nous demandons pour notre problème national, qu’ils
se fatiguent en vain. Dans notre histoire, nous Grecs, nous sommes
trouvés dans des situations pires que celle-ci, mais nous avons surpassé
les difficultés. Et ce parce que nous savons hiérarchiser les valeurs
et fixer des priorités dans notre vie. Et notre patrie est pour nous,
après Dieu, notre première priorité. En ces moments critiques et
décisifs pour l’avenir de celle-ci, nous appelons notre peuple à
soutenir notre production locale, et les employeurs à mettre en valeur
la main-d’œuvre de notre pays. Exprimant notre gratitude pour la
solidarité admirable qu’a manifestée notre peuple, le Saint-Synode
appelle celui-ci à une unité ainsi qu’à une concorde sans faille, et
l’exhorte à ne pas plier devant les difficultés. Avec patience et
insistance, en nous appuyant sur notre histoire et sur nos ancêtres, et
avec la foi en Dieu, nous surpasserons les difficultés. Ce qui s’est
produit dans notre pays doit devenir pour nous une leçon visant à
adopter une attitude juste envers la vie et à comprendre le but de notre
vie terrestre. Ce but doit reposer sur « l’être » de l’homme et
rechercher sa réalisation et non sur « l’avoir » de l’homme et sur les
jouissances matérielles.
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